Contrexéville

Enchaînement de Places pour créer une centralité urbaine

1982/1987

Le palais des congrès de Contrexéville, projet des années 1970 est éloigné du centre ville et du parc thermal, vestiges Second Empire en excellent état d'une réelle grandeur un peu surannée.

La demande de la mairie était de relier ces deux espace majeurs. Nous appuyant sur la poétique de l'eau, image emblématique de « Contrex », nous avons proposé une suite urbaine de places et de fontaines, que souligne la diversité des couleurs, des formes, des effets d'eaux...

L'eau est magnifiée et affirme l'identité de la ville. Les fontaines sont en lave émaillées, les sculptures en marbres de Carrare, les pavés en porphyre.

  • Maître d'ouvrage Ville de Contrexéville 
  • Architecte : Hennin-Normier 
  • Sculpteurs / peintres : Balas, Sauvat, Hennin Normier,
  • Mission complète de maîtrise d’oeuvre. 
  • Surface totale : 6000m² 
  • Coût : 4 millions d’euros HT Livraison : 1987

Le Grand canal

Prolongement de l'axe historique Mission Grand Axe - 300 ha

1991 - 1994

Un trait, un fil exact, droit, un axe d'eau pure, le Grand Canal organise ce territoire de banlieues et lui donne son sens poétique sans lequel il n'y aurait pas de ville.

Il s'agit de magnifier l'échelle du territoire après Le Louvre, les Champs Elysées, l'Arc de triomphe, l'avenue de Neuilly et l'Arche de la Défense ; échapper ainsi à un espace ordinaire et sans qualité de rues,de parkings, jardinets et kiosques.

La démarche de LE NOTRE en 1667 à la demande de Colbert

Le Nôtre dans un chaos de prés, de champs, de bois, de ruisseaux, de bosquets plante l'allée d'ormes du Louvre à La Défense et, au delà du pont de bois de Neuilly, révèle l'espace campagnard évident d'un territoire qu'il ordonne et rend lisible.

Le territoire devient paysage.

L'infinie légèreté de l'intervention de Le Nôtre, la clarté de son écriture, 4 rangées d'arbres sur 9 km ! en firent toute la puissance, assurèrent à ce tracé trois siècles de pérennité, donnèrent un sens au paysage et permirent à la ville de se développer sans contrainte.

La Place Charles de Gaulle / Etoile, le carrefour de La Défense sont déjà dessinés, les grandes allées rayonnantes décidées il y a trois siècles sont les actuelles avenues de la Défense.

Après l'Arche, dans un chaos urbain de bureaux, de logements, d'infrastructures lancés pèle mêle au sol, notre démarche est identique. Nous révélons la trace évidente du territoire que nous rendons lisible et ordonné et qui, de la Grande Arche à la Seine devient paysage, devient Ville.

  • Maître d'ouvrage : EPAD
  • Architecte : Castro-Lamy Hennin Normier
  • Mission : consultation/ co lauréat
  • Concours : 2006,

Téléphérique urbain de Rouen

Le transport urbain est un enjeu majeur de développement durable. L'hypothèse d'un transport par câble s'est imposée à Rouen pour, d'une part, un tracé de 11 km dans un paysage capricieux, entre collines enclavées (Mt Saint Aignan, les Sapins) et centre ville niché dans la vallée de la Seine ; d'autre part la puissance attractive de ce paysage tourmenté, berceau des Impressionnistes, à même de métamorphoser le transport collectif en majestueuse promenade et de sortir les automobilistes de leurs véhicules...

Nous avons répondu à la demande de la Communauté d'Agglomération en concevant un transport par câbles adapté aux contraintes spécifiques à la ville : flèche des câbles minimale, stabilité des cabines, disponibilité proche des 100%, capacité de changement de direction.

En cette fin des années 90, ce dernier critère, jugé trop expérimental, non certifié et coûteux, n'a pas permis d'aboutir à une réalisation.

  • Maître d'ouvrage : CAR 
  • Equipe de conception-construction : HENNIN NORMIER urbanistes (tracés, aménagements urbains induits, survols) architectes (stations, poteaux et ouvrages associés)
  • Pomagalsky, équipementier, calcul du système ; 
  • Otis, associé ; 
  • RFR calcul des superstructures, stations, poteaux ;
  • Bouygues et GTM, entreprises génie civil, aménagements urbains, stations ; 
  • Topo Nord, géomètre 
  • Coût : 15 M€ /km (valeur 2000)

Epinal

1983/1995

Revitalisation du centre Ville Liaison par téléphérique du centre à la ZUP pour un désenclavement urbain Couverture d'un pont, salles des fêtes.

Comment relier un quartier périphérique au centre ville ? C'était la question en 1985.

Comment redynamiser un centre ville quand toute l'activité est partie en périphérie, c'est la question de 2014.

La même réponse, mettre en place une liaison douce, rapide, écologique et ludique. Nous proposons un téléphérique du plateau occupé par la ZUP et les nouveaux quartiers vers le centre ville.

Le voyage est magnifique de la gare de départ dans le Moselle et le survol de la rivière. Seule la couverture du pont d'arrivée des cabines a été réalisée pour l'instant.

L'eau et la Moselle sont les arguments de nos autres réalisations à Epinal, l'espace de convivialité sur la Moselle et l'aménagement de la place de centre ville .

  • Maître d'ouvrage :ville d'Epinal / Privé 
  • Architecte: Hennin-Normier 
  • Mission : étude urbaine, réalisation du pont, de la salle des fêtes 
  • Paysagiste PENA & PENA BET : OGI 
  • Aménagement urbain, en cours

Le quartier Masséna

Paris/ Paris rive gauche

1991/1994

L'objet de la consultation était de rechercher une qualité urbaine dans un quartier de 10 ha qualifié de périphérique .

La primauté a été à la composition d'une architecture du paysage ce qui entraînerait une fabrication différente de la ville .

Avis du jury :

«On peut parler ici d'une véritable poétique du projet, lisible à tous les stades de la fabrication de la ville, dans les images du nouveau quartier, comme dans la description des outils opératoires.

L'ambiance générale du quartier-jardin est accomplie par des ambiances distinctes associées aux divers parcours.

A l'image de la rue Mouffetard, de la rue de Passy, de la rue Lepic, la proposition remarquable de cette urbanisation est la mise en place de la « rue fétiche » rue de référence et d'identification du quartier, porteuse des activités emblématiques.

Les grands moulins sont conservés et la nouvelle trame urbaine est fendue par la rue fétiche, qui serpente en diagonale et relie les bord de Seine à l'avenue de France . »

  • Maître d'ouvrage : SEMAPA
  • Architecte : Castro - Hennin Normier
  • Mission : consultation urbaine
  • Concours : 1995

CAVB

Désenclavement du Plateau du Chaperon Vert, Gentilly/Arcueil (94)

Le territoire d'étude, qui s'étend aux portes de Paris sur les communes de Gentilly et Arcueil, souffre malgré sa proximité avec la Cité Internationale d'un fort enclavement qui induit une forme de ségrégation sociale.

Notre recherche a porté sur l'identification et l'exploitation de tous les éléments qui pouvaient faire « lien » ou « sens », les continuités paysagères, urbaines, sociologiques, symboliques... pour franchir les 3 barrières qui enclavent le territoire : le Bd périphérique, la zone non aedificandi sur l'aqueduc de la Vanne, le profond sillon creusé par l'A6.

 

  • Maître d'ouvrage : Communauté d'Agglomération du Val de Bièvre
  • Urbaniste: Hennin Normier
  • Mission : étude urbaine 2004/2005

Mirecourt

1989/1994

Comment redonner du souffle à une ville de grande notoriété ?

Les violons, les luthiers, les archetiers de Mirecourt sont effectivement connus dans le monde entier mais la plupart sont partis rue de Rome à Paris, les activités du meuble, autre fleuron de la région, sont elles aussi en très grande difficulté.

Mal reliée aux réseaux ferré et autoroutier, la ville s'est assoupie. La disparition des commerces du centre au profit des quatre grandes surfaces en périphérie est certainement un facteur majeur de la paupérisation du centre. Mirecourt accueillait 9 000 habitants en 1970.

Une ville d'aujourd'hui 6 000 habitants peut-elle disparaître comme les villages et bourgs d'antan ?

La ville du XVIIIe et son faubourg se sont développés autour de la rivière du Madon, et de son remarquable paysage, la vallée est ponctuée de moulins et de barrages ; cet argument d'eau et de paysage est au centre de notre proposition de revalorisation.

  • Maître d'ouvrage :Ville de Mirecourt.
  • Architecte: Hennin-Normier 
  • Étude urbaine

Aménagement du secteur Villa d'Este

Place de Vénétie (75013)

2012 - en cours

Les 2 300 logements du quartier Villa d'Este/Place de Vénétie font partie du vaste secteur de rénovation urbaine du 13è arrondissement, lancé dans les années 60 sur des principes de table rase, de construction sur dalle et d'opérateurs privés.

Face à la forte dégradation de la dalle, la Direction de l'Urbanisme pose en 2004 la question de l'intervention financière, urbaine et technique de la Collectivité sur cet espace de gestion privée mais à usage public. Dans notre première étude de 2004, de diagnostic et d'AMO, que nous conduisons avec les habitants du secteur, nous préconisons une différentiation claire des usages soulignée par une végétalisation significative.

Nous sommes, depuis 2012, engagés avec la SemPariSeine sur la phase d'exécution des travaux.

  • Maître d'ouvrage
  • 1ère phase pré-opérationnelle, 2004 Direction de l'Urbanisme, Ville de Paris 
  • 2ème phase opérationnelle, 2012 : SemPariSeine 
  • Urbaniste: Hennin-Normier